Histoire de La Palme lors d’une randonnée le 24 février 2016
L’an 737 Charles Martel,( grand père de Charlemagne)a libéré la région de La Palme, Leucate, Portel-des-Corbières,
il a mené des campagnes sanglantes de 732 à 741 (date de sa mort), contre les Sarrasins , plusieurs villes et campagnes
ont été incendiées et dévastées .
L’an 759 Le flambeau est alors repris par son fils Pépin le Bref (le père de Charlemagne) qui libère Narbonne (la
dernière ville Franque détenue par les Sarrasins).
L’an 800 L’Empereur Charlemagne, se met à restaurer l’ancien état religieux et politique de notre pays.
La Palme, à l’origine de l’Abbaye de Lagrasse.
Donation de La Palme qui domine le rivage de la mer et plusieurs fiefs….etc.
Acte du sceau de Charlemagne, l’Empereur. Fait le 4ème jour de calendes de juillet de la 5ème année de notre Empire (28
juin 805).
« Histoire général du Languedoc, tome 1, page 806 »
L’an 1341 La fille de Pierre d’Auriac, seigneur de La Palme, Villesèque, Montepézat et Fraïsse , Flôre, épouse le 11
juin 1417 Charles de Couteiller, seigneur de Montredon des Corbières.
Je retrouve dans histoire de Montredon, que Messieurs les seigneurs Couteiller et Bouteiller vivant à la seigneurie
faisaient parti des pionniers de la fabrication des draps à Narbonne, puisqu’ils devinrent des plus éminents négociants
en draps à Montpellier.
L’an 1480 Bénédicte d’Auriac, femme de Guillaume de Sapte, fille héritière de Jean d’Auriac pour les Seigneuries
de La Palme, Fraïsse Escales plus le fief d’Ouveillan, fait don à son neveu Jean de Montredon du bief d’Escale.
L’an 1874 12 novembre. Mise en place de l’horloge sur la tour Barberousse au centre du village de La Palme pour la
somme de 3910 francs et 68 cts sous la présidence du premier magistrat, monsieur le Maire Martrou.
L’an 1889 27 décembre : Baptême des cloches. Lors de la fête de saint Jean Baptiste, dans l’église paroissiale de La
Palme dont, l’abbé Pierre Vignoles, curé de La Palme est le patron. A l’invitation des soussignés, Jean Baptiste Maury,
chanoine honoraire, curé doyen de Sigean.
Quelques faits d’histoire glanés par Michel Jomier « association les Caillouteurs » Montredon des Corbières
(Histoire générale du Languedoc)
Les Caillouteurs Montredon des Corbières Le Grand Narbonne 11100
Club labellisé Randonnade Santé -- RandoTrek - Balade -Santé - Fitness Nature
Le collecteur
Le tunnel de la source
Saint Pierre des Clars
Les monjoies
Les Collines de Montredon des Corbières.
Le lido
Parmi les anciennes constructions, il ne faut pas oublier « Le Lido,» mieux connu sous le
nom de « L’Auberge. » Au fil des siècles celle-ci … lire la suite
Histoire de la commune et du village
01
Montredon des Corbières, adossé à la colline calcaire de Labade, rappelle le site des villas romaines, toujours placées dans
notre pays à l'abri du Cers, vent dominant. Les traces de constructions de l'époque gallo-romaine ont été ... Lire la suite
Le village était la seigneurie de Montredon
Note : (Cette enquête a été réalisée par la 1ere classe, CE1 – CM1 – CM2, grâce â l’amabilité et l’érudition
de Monsieur Albert Armaing, auquel nous exprimons notre reconnaissance, Mars 1975)
Dés 969 on retrouve l’existence de la noble famille de Montredon.
C’est d’elle que descend Monsieur Régis de Scorraille, de part sa grand-mère paternelle, la Marquise Clémentine de
Montredon. Le village était leur seigneurie. Un certain nombre de fiefs particuliers la composaient. Mais ces fiefs étaient fort
divisés, démembrés, grevés de dîmes et droits de toutes sortes, tels que la tasque, quêtes (obligatoires) etc.….. Ils en avaient
été détachés et particulièrement inféodés . A la faveur de cet état de choses, s’étendaient sur la seigneurie les tentacules de «
l’abbaye de Fontfroide ».
Mise en valeur de Montredon, par ... Lire la suite
Lorsque la République s’affiche sur les façades des églises
Quand on remarque une inscription républicaine sur la façade d’une église, on est généralement stupéfait
de tant d’hardiesse, persuadé que c’est un cas exceptionnel. En fait, les églises qui subissent les
inscriptions « Liberté Egalité Fraternité « ne sont pas si rares.
La mise au pas de la cléricanaille fut engagée sous la Révolution, et affirmée durablement dans le marbre
de la loi par ... Lire la suite
Vestiges du plus ancien passé au cœur du village.
Ils étaient situés près de l’église
Le Château-Vieux (Castél Vièlh), édifié en 1194 par le Seigneur Bringuier de Montredon, fût démoli en 2013 après délibération du conseil
municipal. Ce château fortifié avait ... Lire la suite
Alimentation en eau de Narbonne
à l’époque médiévale.
Après la période antique où Narbonne s’alimente par des puits, des citernes et certainement des aqueducs que l’on ne connaît pas, le Moyen Âge
voit un repli des cités. Mais la ville ne peut exister sans eau. Il n’y a pas de texte de contemporains sur ce sujet, ni de traces archéologiques et très
peu d’archives disponibles à ce jour. Il devait certainement exister des étuves comme dans les autres villes médiévales voisines ainsi que des
bains rituels nécessaires à la purification pour les communautés juives installées en ville jusqu’à leur exp
ulsion par Philippe le Bel en 1306.
Pour les usages industriels, beaucoup d’eau était néce
ssaire : …
Lire la suite….
Les collines plombant au sud du village nous séparent du diocèse de
Narbonne. Notre histoire remonte à plusieurs siècles avant J.C. C’était le
carrefour d’une région, d’un continent ou les échanges et les comptoirs de
commerce étaient d’actualité avec le port de Narbonne. Nous retrouvons
des empreintes des civilisations à la préhistoire (le Trou, grotte de la Rate-
Panade) en est un exemple. L’ancienne route d’Espagne ou passait en 218
avant J.C. Hannibal Barca, jeune général Carthaginois parti à la conquête
de Rome par voie terrestre. Il longe la Méditerranée avec une colonne de
35000 fantassins, 8000 cavaliers et 37 éléphants de combats. Nous
retrouvons leurs traces à Port-Mahon (où ils avaient leur camp) , Portel des
Corbières, Montredon des Corbières, etc.
Place Castel Vielh
L’ église St Martin de Montredon des Corbières
L’ entrée du château et du parc de Montredon
La tour de Montredon
Sur les collines du Castellas, les ruines de Saint Pierre des Clars
Sur notre commune de Montredon des Corbières se dresse une colline « le Castellas », point culminant à 176
mètres à gauche de la D 613 allant à Bizanet, ainsi qu’à l’Abbaye de Fontfroide et les Corbières. Pendant la période
Romaine cette colline était un poste d’observatoire pour la route du sel vers Toulouse et l’Espagne à gauche au
croisement… Lire la suite..
MONTREDON des CORBIERES
De la première croisade à la révolution
Blason de Montredon des Corbières Blason Occitan
1144 Apud-Montm-Rotundum. Traduction :
Apud (auprés ou prés),Montem ( mont), Rotundum ( rond ou redon),près de Mont-Redon.
1254 Ecclesia de Monte-Rotundo :
Plus d’adverbe , Apud (prés), le rapport de proximité fait place au nom qu’est l’eglise.
1272 Castrum de Mont-rotundo. Ce n’est plus l’église,
mais Château pour marquer le poids de l’autorité de la seigneurie locale, le village est à lui.
1326 Villa de Monte-Rotundo, autrement dit, la ferme, la maison de campagne.
C’est la fin spasmodique du Moyen-Age avec seulement l’appellation : Montredon, 1453.
1469 ,Martinus de Monteroundo, sous une influence d’un inconnue,
(qui sait, un désir d’affranchissement peut-être).
1495 Montredont.
1538 Montredon, son orthographe actuelle.
Documents glanés sur divers supports (histoire du Languedoc)
Michel Jomier association « Les Caillouteurs » 11100 Montredon des Corbières
...a changé de face pour être un hôtel-restaurant, bien à l’heure des temps
modernes, avec son vaste parking destiné aux « mastodontes » des transports
routiers de long parcours. Ce n’était qu’un relais de diligences quand le cheval
était roi. Les grands-parents des anciens pourraient se souvenir des vastes écuries
qui ont fait place à la salle de restaurant (fermé depuis plusieurs années).Victime
du progrès (le chemin de fer), le Relais de l’Auberge perdait progressivement
son activité et sa raison d’être pour tomber définitivement dans l’oubli, quand la
France fût sillonnée par son réseau ferroviaire et surtout quand vers 1863, la
ligne SNCF, Bordeaux-Sète qui fit couler beaucoup d’encre pour traverser la
commune de Montredon, fut mise en service.
... retrouvées sur divers points de la commune qui était alors située au bord de l'eau. La présence de nombreux fossiles le prouve, ainsi que certaines
appellations : lieu dit "l'étang", asséché par la suite par des moines et "rue des pêcheurs", témoin d'anciennes activités .
Le culte de Saint Martin, atteste de la transformation de la villa romaine en village dès le V Siècle. Le premier seigneur de Montredon partit aux
Croisades en 1099. Il accompagna le Comte de Toulouse. Ses armes au lion d'or sur fond d'azur sont exposées au palais de Versailles et constituent
le blason de la commune. En 1194, le vicomte de Narbonne autorisa le Seigneur Bringuier de Montredon à bâtir un château. Il n'en reste de nos
jours, que la base de l'ancien donjon. Après une succession de seigneurs, naît le marquis de Montredon en 1788, dont les descendants résident encore
au village.
On trouve autour du village d'autres signes de l'histoire :
derrière la maison des associations.
- Une tour, édifice emblématique, moulin en ruine également site inscrit, qui atteste d'une activité de polyculture avant la prédominance de la vigne.
- Les ruines d'un ancien château féodal, "Le Castellas", situées sur une butte à gauche de la route qui conduit à l'abbaye de Fontfroide.
L'archéologue narbonnais H. Rouzeaud y voyait " le plus vénérable et le plus ancien château de toute la Gaule méridionale";
Le Castellas fut souvent utilisé comme un poste d'observation et de signalisation romain. Des témoignages de cette époque y ont été trouvés :
---> Un denier de Brutus au pied du donjon,
---> Des médailles,
---> Des débris de vases romains sur les pentes de la butte.
Le château actuel édifié au IX° Siècle sous le nom de Saint Pierre des Clars est un site inscrit.
- Via Aquitana : des vestiges trouvés à Montredon à la sortie de Narbonne (poteries, éléments archéologiques et bornes) conduisent à penser que le
tracé de cette voie romaine qui reliait Narbonne à Bordeaux passe par Montredon et se dirige ensuite vers Névian. Une association s'est créée dans le
but de savoir où passe cette voie.
- La grotte de Rat panade, dans laquelle on a révélé la présence d'hommes préhistoriques.
Plus récemment, Montredon a été intimement lié aux évènements de la crise viticole du printemps 1976.
de la route de Bizanet. A cette période la principale activité était l’élevage intensif de moutons et de
chèvres pour fournir la viande, le lait et surtout les peaux et la laine qui servaient de matière première à
l’importante industrie légale du cuir et de draps et celles de Narbonne. Au IXème – Xème siècle et XIIème siècle
aurait été construits en deux étapes, une enceinte polygonale et un donjon carré d’une hauteur exceptionnelle,
s’appelant Saint Pierre des Clars. Du haut de ce donjon, un poste optique Romain y était installé, un feu brûlait
servant à envoyer des signaux à l’aide de miroirs réfléchissants. Il a été démontré que cette tour communiquait
avec la haute tour de l’archevêché de Narbonne (capitole), à l’opposé, avec Saint Martin puis Montséret, les
signaux se propageaient au delà de Thermès et Tournissan.
Au pied de la forteresse, une chapelle était dédiée à Saint Pierre permettant aux paroissiens de pratiquer leur
religion… : Les informations ont été retrouvées sur des documents datant de 978, confirmé par un bref du pape
Lucius III (1181-1185 avec l’autorité de l’archevêque de Narbonne. La présence d’un village est attestée au XIIème
avec une population de 200 personnes environ, au XIIème siècle, Saint Pierre des Clars est rattaché au domaine
royal.
Au XVIème siècle, pendant les guerres de religions dans le midi de la France, Narbonne obtint le démantèlement de
Saint Pierre des Clars. Il sera rasé et détruit en 1575 car il risquait de nuire à la sécurité de Narbonne qui avait pris
le parti de la ligue. De nos jours, nous constatons que les ruines et les broussailles qui l’envahissent sont chargées
d’histoire.
Vers 1317 ce château a été la Cour de justice spéciale de Narbonne, une prison dotée de divers moyens de cruautés
sans pareilles.
Nous sommes des randonneurs au service de la mémoire de notre patrimoine.
Michel Jomier Président de l association, Les Caillouteurs , à Montredon des Corbières 11100, le Grand
Narbonne.
.... ses contreforts à la base, desquels toute idée de consolidation devait être écartée, pour ne retenir que son
rôle d’arme défensive. Sur ces contreforts et du faite du château, de grosses pierres étaient lancées,
lesquelles ricochaient pour venir atteindre les assaillants à mi-corps. Avant le dégagement tout récent de ce
château et du parvis de l’église édifiée en 1876 sur l’emplacement de l’ancienne, dédiée à Saint Martin, la
partie cintrée de la maison de Jacobo, l’ancienne dépendance du « Castel Vièlh » presque contigüe en
rappelle l’existence. (Avec la participation et l’érudition de Mr Albert Armaing, mars 1975)
L’ancienne église s’étendait jusqu’à la chapelle actuelle de la Vierge dorée qui était alors le tombeau de la
grande famille noble de Montredon et sa propriété. Elle s’en dessaisit lors de l’édification de l’église
actuelle. Tous les restes des aïeux recueillis dans une même bière s’y trouvent encore. En échange de cette
la famille de Montredon reçut la chapelle du cimetière actuel et qui n’est autre que l’hospitéa (auberge ou
asile de nuit) pour les pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle, dont la Croix-Blanche rappelle l’existence
de leur confrérie locale. Avec la participation et l’érudition de Mr Albert Armaing, mars 1975.
....l’abbaye cistercienne de Fontfroide.
Montredon-Corbières connut une ère de prospérité sous l’emprise bénéfique de l’abbaye de Fontfroide (Cîteaux).Fontfroide acquit d’abord une
partie des droits de «dîme» à la suite de deux donations : - L’une en 1152, de Guillaume d’Argens, les 05 calendes (3’ jour) de mars.
L’autre en 1171, de Bérenger d’Argens, le 15 calendes de mars.
Tous deux les tenaient de Bérenger de Montserret , - mais son héritière, sa fille Calvé, femme de Guillaume de Mailhac, accepta ces deux
donations au prix de 100 mégariens (unité monétaire de Maguelone ayant cours dans la région)
En juillet 1195, l’abbaye acquit aussi tous les droits de « dîme » de Guillaume Porterey, sur son fief du village, les fiefs de Bocacers et de l’étang
(partie haute) restaient toujours entre les mains de Frédol de Lautrec. C’étaient les plus importantes : ils devaient revenir, par la suite, à Fontfroide,
contre paiement de 300 sous melgoriens. Entre temps, Frédol de Lautrec les avait désinféodés à Armand de Maillac et au neveu de celui-ci, Arnaud
de Raissac. Tous deux avaient engagé, en 1197, leurs portions (en libre tenure) au seigneur d’Olargues.
Mais au XII eme siècle, l’abbaye avait acheté une partie de la seigneurie de Montredon, suivant « vidimis »(acte de vente) trouvé près d’une borne
à Narbonne, par Monsieur Viguier Chevalier.
Les moines étaient des pionniers sachant mettre en valeur, assainir les terrains incultes avec le souci de protéger leurs récoltes.
Les gardes (les baudriers) surveillaient Bocacers , nommés par les consuls du bourg sur présentation des syndics de l’abbaye qui les payaient, ils
percevaient au début du XIème siècle, un salaire annuel de 50 à 60 sous mélgoriens.
L’abbaye cistercienne connut une grande extension et une grande autorité dans son rôle de gouverner et d’administrer comme justicier des centres
importants. Montredon notamment y était compris.
Montredon notamment y était compris, c’était alors son heure de gloire et de prospérité avec plus de 200 religieux, sa communauté au XIV éme
siècle et un grand nombre d’hommes de « mansate » (serfs) qu’elle affranchit vers la fin dudit siècle avec des conditions sévères…… La
communauté désagrégea pour tomber de 200 à 16 religieux seulement à partir du XVéme.
Mais les moines de Fontfroide avaient laissé leur empreinte bienfaisante.
Montredon avait son étang d’eau douce portant le nom de : Stagnum. Montiro-Tundi et Boca-Cireu en 1171 vivant dans leur cabane au pied du
Pech et une partie des habitants du village s’y livraient à la pêche en descendant par le « Rec des Pescaïres » pour l’atteindre au lieu dit « Verdeillet
» jusqu’ou s’étendait l’étang. Il était alimenté par l’eau descendant de Sainte-Croix et de Saint-Antoine ( vers l’étang) et le terroir de Montredon en
passant par la dépression du Col de Chèvre.
Entre la colline de boitleau (boit l’eau, de béov l’aigo) langage vulgaire, et du Pech de Montredon d’une part, le Nid de l’Aigle en Mengea Mendre
(mangé peu) devenu Crebo Tinos (traduisant bien la pauvreté du sol) d’autre part.
Le ruisseau enjambé par le pont Gonzalés n’existait pas.
L’assèchement s’imposait pour transformer cette importante surface d’étang en terre de plaine pour la culture.
Les religieux entreprirent les travaux en 1460, avec leurs hommes de mansate non affranchis, ils commencèrent par le creusement de la « cave de
l’étang.
Mais comme cette entreprise était profitable au seigneur et à la commune, leur participation fut demandée. On la fixa à 40 livres (40. F), la livre se
divisant en 20 sous et 5 sétiers de froment, que reçut Jean de la Sale Valadier en paiement des travaux. Il s’était engagé par acte du 31/01/1460 pour
obliger à ouvrir un rec mayral, partant du Pech de Montredon et au Pech appelé Mengea Mendre ( voir plus haut) qui devait aboutir au Rec de
Saint-Pierre del Clars (Rec du Veyret) au lieu de jour et à l’olivette d’En Bougnier (tracé supposé de la route D 19), le dit rec, de largeur et hauteur
compétentes pour tenir l’eau qui descend vers l’étang et terroir de Montredon et qui vient de vers le Rec de Saint Antoine et de Saint Croix.
Et c’est ainsi que l’ancienne étang devint une terre à blé d’abord, un vignoble par la suite.
La puissance débordante de la noblesse de Montredon.
La seigneurie de Gasparets avait été transmise à la famille de Montredon. Elle passa successivement entre les mains de Bernardin de Montredon,
écuyer, qui, en 1555la céda à Jean de Montredon.
Par ailleurs, 1595, Gabriel de Montredon acheta la terre de Las Clauses au prix de 400 écus (valeur 3 F) payables en sols.
autant pour les artisans drapiers que pour ceux du cuir .Il fallait huit cents litres d’eau pour laver et préparer un kilo de laine de mouton et cinq cents
litres pour un kilo de cuir. Cette eau en quantité suffisante ne pouvait provenir que du fleuve Aude qui traversait alors la ville. On sait aussi que
toutes ces opérations sont très polluantes. La ville ici très en avance sur son temps, avait trouvé une solution : on avait installé des réservoirs auprès
du fleuve pour recevoir les eaux usées par l’artisanat local de la laine et du cuir. Au début du XIVème siècle, on gardait toutes les eaux
particulièrement polluées, et le soir, au son d’une cloche qui sonnait à minuit on vidangeait les cuves dans le fleuve.
Pour l’usage domestique, les puits étaient toujours très utilisés, parfois de façon conjointe par deux familles, en plus des puits publics. Il y avait aussi
à Narbonne deux fontaines publiques, celle de Saint-Crescent et celle de Saint Paul, au sud de la ville. On ignore pourtant la provenance de l’eau.
Leur entretien était très couteux en plus des indemnités payées aux religieux pour la traversée de leurs propriétés.
Les édiles Narbonnais cherchaient une solution neuve avec l’arrivée importante d’eau pérenne dont le livre d’histoire « L’Eau des Narbonnais » de le
Garri que je remercie chaleureusement. à partir du massif de Fontfroide dans la région de St-Pierre-Des-Clars où se trouvent des sources karstiques.
Ce qui nécessita l’accord de la seigneurie voisine et de grands travaux. Les sources dites de Fontfroide ou de St Pierre des Clars jaillissent au pied
de la nappe calcaire terminant le massif de Fontfroide à 8 km de Narbonne. Ainsi l’eau pouvait cheminer par gravité suffisante jusqu'à la ville : de 56
à 52 mètres pour les sources et de 4 à 5 mètres pour le Bourg. Le 5 février 1495 est signé l’acte de cession aux Consuls de Narbonne du droit de
passage dans la seigneurie de Montredon et les terres de St Pierre des Clars , par Jean de Montredon, seigneur de Montredon, et Guillaume de
Nereys, seigneur de Botenet et Ornaison (Boutenac et Ornaisons), pour l’établissement de l’aqueduc des fontaines. Cet acte sera appliqué pendant
436 ans, jusqu’en 1931 quand la commune de Montredon rachètera « ses » sources. La conduite unique était constituée de tuyaux en poterie,
s’emboîtant les uns dans les autres. Il y en a plus de quatre mille jusqu’à la ville. De loin en loin, il y avait un petit bassin de décantation recouvert
d'une construction en pierre : au total plus de cent soixante, sur huit kilomètres. Quelques unes des plus proches des sources sont conservées et leur
alignement intrigue les touristes qui passent sur la route toute proche. Dans le pays on les nomme des «montjoies», elles servaient à retenir sables et
graviers. Parfois trois marches permettent d'y descendre facilement. Une ouverture étroite du côté du vent assure une aération nécessaire en été. Une
porte métallique fermait l'ensemble de la montjoie. Ainsi l’eau arrivait jusqu’à Narbonne.
Les sources sont devenues bien national en 1791, puis rétrocédées à la commune de Montredon des Corbières en 1935
.
J’ai pu faire ce résumé à partir de divers documents, Nous sommes des randonneurs au service de la mémoire de notre patrimoine.
Merci à l’association Le Garri auteur du livre d’histoire « L’eau des Narbonnais ». Le Président de l association, Les Caillouteurs.